LA GAULE
La France, autrfois s'appelait Gaule et ses habitants s'appelaient Gaulois.
Au temps des Gaulois, d'autres peuples vivaient autour de la mer Méditerranée. Le littoral méditerranéen fut, plus tard, occupé par les Romains. La province qu'ils fondèrent s'appelle aujourd'hui Provence.
Au-delà du Rhin vivaient les Germains qui arrivèrent en Gaule et furent vaincus par les Romains.
Ensuite d'autres peuplades germaniques pénétrèrent en Gaule, mais les Gaulois voulaient rester indépendants. Ils appelèrent les Romains à leur aide. Plus tard, ces derniers entreprirent la conquête de la Gaule sous la conduite de Jules César. Le principal défenseur de l'indépendance gauloise fut Vercingétorix. Il fut vaincu à Alésia. César le fit enchaîner et conduire à Rome où il fut mis à mort.
La Gaule romaine
La domination romaine en Gaule dura cinq siècles, du Ier siècle au Ve.
Les Romains défendirent le pays contre les Barbares. A l'intérieur ils firent régner l'ordre et la paix. De belles villes furent fondées, surtout dans le Midi. La capitale de la Gaule romaine fut Lyon. Sur la Seine, la petite ville de Lutèce, destinée à devenir Paris, croissait obscurément. Toutes les villes étaient ornées de magnifiques monuments. De grands travaux publics furent entrepris.
Les Gaulois acceptèrent cette domination. Ils prirent, petit à petit, les habitudes et les moeurs romaines.
A partir du IIe siècle, les Gallo-Romains (Gaulois devenus romains par l'éducation et les moeurs) se firent chrétiens.
La Gaule franque
Les Barbares, c'est-à-dire les Germains, envahirent la Gaule au Ve siècle.
D'autres Barbares, bien plus féroces, les Huns, venus d'Asie, pénétrèrent également en Gaule, sous la conduite d'Attila. Ils furent repoussés.
Les Francs étaient les Barbares de Germanie qui mirent fin à la domination romaine en Gaule. Leur roi Clovis, épousa une princesse catholique. Clovis se fit baptiser à Reims.
Les descendants de Clovis, aux VIIe et VIIIe siècles, n'eurent plus l'énergie de leur aïeul. On les appelés «rois fainéants». Le véritable maître du royaume était leur principal officier, le maire du palais.
Un maire du palais, Charles Martel, repoussa, en 732, une grande invasion des Arabes, à la bataille de Poitiers.
A la famille de Clovis (Mérovingiens) succéda, au VIIIe siècle, celle de Charles Martel (Carolingiens). Le premier roi de la nouvelle dynastie fut Pépin le Bref. Le plus grand fut Charlemagne que le pape couronna empereur d'Occident en l'an 800. Son empire comprenait la Gaule, l'Allemagne et l'Italie. A sa mort le désordre reprit.
Son règne se signale par l'attention portée à l'enseignement et à la culture en général: c'est la «renaissance carolingienne». En plus, l'alliance avec le Saint-Siège est confirmée. Charlemagne s'allie à la papauté pour s'imposer en Occident où il se comporte en défenseur de l'Eglise.
Les Normands, ou hommes du Nord, profitèrent de la faiblesse des successeurs de Charlemagne pour envahir la Gaule par mer. En 885 ils assiégèrent Paris. En 912 ils s'installèrent définitivement en Normandie.
Depuis l'année 843 l'empire de Charlemagne n'existait plus. Ses trois petits-fils, au traité de Verdun, se l'étaient partagé. La France, l'Italie, l'Allemagne constituaient désormais trois Etats séparés.
Avec l'invasion des Normands, il n'y avait plus partout que désordre et misère.
Les premiers Capétiens
En 987 la descendance de Charlemagne s'éteignit. Les seigneurs élurent roi Hugues Capet, duc de l'Ile de France.
Les expéditions féodales les plus importantes furent la conquête de l'Angleterre et surtout la première croisade.
Les croisades furent entreprises pour délivrer Jérusalem, en Orient, de la domination des Musulmans.
Saint Louis et Philippe le Bel
Louis IX ou Saint Louis était très pieux et passionnément attaché à la justice. Il mit fin à la guerre avec l'Angleterre en restituant une partie de ses conquêtes.
Il entreprit deux Croisades (les deux dernières). La première eut lieu en Egypte; elle échoua. La seconde s'arrêta à Tunis où Saint Louis, atteint de la peste, mourut.
Les croisades avaient mis, pendant deux siècles, l'Orient et l'Occident en contact. Elles firent couler beaucoup de sang, mais enrichirent l'Europe de produits orientaux. Le petit-fils de Saint Louis, Philippe le Bel, n'hésita pas à entrer en lutte avec le pape Boniface VIII. Au cours de cette lutte, le roi réunit à Paris les députés des prêtres, des nobles, du peuple, pour le soutenir dans sa querelle. Cette assemblé porta le nom d'Etats Généraux (1302). Tous les députés prirent le parti du roi. Les députés ecclésistiques supplièrent le pape de céder.
Le pape ne les écouta pas. Il réunit à Rome un concile pour juger le roi de France et il l'excommunia. Philippe le Bel envoya en Italie un de ses conseillers, Nogaret, qui devait forcer le pape à abdiquer. L'énergique vieillard se montra indomptable et refusa.
Le roi de France se réconcilia avec le successeur de Boniface VIII, qui se montra plus accommodant et moins dominateur.
La guerre de Cent Ans et Jeanne d'Arc
Jeanne au bûcher. Hermann Anton Stilke
Pour en savoir plus:
Fiches pédagogiques: http://www.guedelon.fr/fr/les-fiches-pedagogiques_46.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire